Envie de devenir le futur Eddy Merckx ? Si vous aimez la vitesse, la nature et l’effort d’endurance, vous allez forcément aimer pratiquer le vélo de route. Une fois que vous aurez mis le pied dedans, vous n'aurez qu’une seule envie chaque jour : passer des heures sur la selle ! Alors envie de vous y mettre ? Matériel à prévoir, conseils pour débuter…, on explique tout ce qu’il faut savoir pour bien débuter le vélo de route. 

 Le vélo de route : qu'est-ce que c’est ?

Mais le vélo de route, qu’est-ce que c’est concrètement ? Qu’est-ce qui le différencie des autres vélos du marché : VTT, gravel ou encore vélo électrique ? Le vélo de route se différencie principalement par son poids très léger, son cintre recourbé et par la largeur des pneus qui est très fine. C’est une discipline qui a énormément évoluée depuis plusieurs années, on distingue même deux pratiques au sein de cette dernière : le cyclosport et le cyclotourisme.

Quelles différences entre le cyclotourisme et le cyclosport ?

Le cyclosport et le cyclotourisme : qu’est ce qui différencient réellement ces deux pratiques ? Allez, on vous donne un indice : l’effort ! 

Le cyclosport est une épreuve de cyclisme portée sur l’endurance et la performance. C’est une activité vouée à l’effort, au dépassement de soi et voire même à la performance. Aujourd’hui, quand on parle de cyclosportive, on a souvent en tête : L’Etape du Tour de France, LEPAPE Marmotte GrandFondo ou Paris-Roubaix. Et c’est peut-être l’une des raisons pour laquelle vous débutez le vélo de route. Mais avant de vous lancer dans cette aventure, si c’est votre souhait, acquérez de l’expérience, partez conquérir les segments Strava les plus connus autour de votre domicile. Et enfin, une fois que vous vous sentez prêt, élancez-vous sur une cyclosportive !

Quant au cyclotourisme, il s'agit-là de réaliser un voyage à vélo, et comme son nom l'indique d'être dans une démarche touristique plus que dans la performance. On va privilégier le vélocomme moyen de locomotion pour découvrir de nouveaux lieux et de nouveaux paysages. Certains voient même le vélo comme une façon de faire du trekking différemment : c’est ce qu’on appelle le bikepacking  !

Pourquoi se mettre au vélo de route ?

On a tous des raisons plus ou moins différentes qui nous incitent à nous mettre au vélo de route. Mais quelles sont les principales raisons qui nous poussent à vouloir pédaler ? On vous a donc listé 4 bonnes raisons de se mettre au vélo de route, peut-être l’occasion d’encourager votre entourage de vous accompagner aussi ? 

• #1 - Le vélo de route permet de s’évader : une sortie de vélo en extérieur vous permettra de vous aérer l’esprit et de penser à autre chose après une journée de travail intense !
• #2 - Le vélo de route renforce le système cardiovasculaire : c’est un sport d’endurance qui réduit le risque de cholestérol et d’hypertension artérielle. En plus, il sollicite de nombreux muscles du corps tels que les abdominaux, les lombaires, les quadriceps ou encore les ischio-jambiers. C’est un brûleur de graisse très efficace !
• #3 - Le vélo de route favorise le bon fonctionnement du cerveau : rouler en groupe, préparer vos trajectoires, respecter le code de la route va stimuler vos neurones tout au long de votre sortie. Cela va permettre d’améliorer votre capacité de concentration et réflexion. 
• #4 - Le vélo de route renforce le maintien osseux : la stimulation constante des muscles permet de venir renforcer la solidité du squelette. Faire du vélo n’est pas traumatisant pour le corps humain puisque c’est un sport dit “porteur” !

Débuter le vélo de route : quelles premières sorties envisager ?On s’est tous posé la même question quand on a commencé le vélo de route : « Mais par quelle sortie devrais-je débuter ? Et combien de kilomètres ?». Le premier conseil qu’on peut vous donner : ne soyez pas trop gourmand dès le départ. Faites des petites sorties simples d’environ 30 kilomètres et ne visez pas la mythique barre des 100 kilomètres dès le début. Voici quelques-uns de nos conseils pour débuter correctement la pratique :

Commencer par quelques sorties sans dénivelé  pour appréhender le vélo et s’habituer aux cales

Ne vous lancez pas directement à l’assaut des cols de votre région, priorisez les sorties plates pour appréhender votre vélo et les cales automatiques. Le vélo de route est beaucoup plus instable que le VTT de par sa faible surface en contact avec le sol. Rouler sur du plat vous permettra de ne pas perdre l’équilibre et de vous habituer à être accroché aux pédales !

Envisager quelques petits cols dont la pente est inférieure à 5% à partir de la 10ème sortie 

Une fois le vélo de route pris en main et l’expérience acquise avec les cales automatiques sur le plat, vous pouvez envisager de partir à l’ascension de petits cols dont la pente est inférieure à 5%. En général, une dizaine de sorties sur le plat suffisent pour passer à cette étape !

S’entraîner toutes les semaines à partir des beaux jours pour rapidement voir le progrès

Une fois le printemps et l’heure d’été installée, toutes les conditions sont réunies pour aller rouler 1 à 2 fois par semaine. En effectuant ces sorties régulièrement, vous verrez rapidement votre niveau progresser. Et comme dirait un célèbre proverbe “c’est en forgeant qu’on devient forgeron” !

Le fractionné dans les côtes : le meilleur moyen pour gagner en puissance et progresser 

Si votre but est de rivaliser parmi vos amis cyclistes sur le fameux “jeu des pancartes", alors il vous faudra réveiller le Thibaut Pinot qui est en vous en effectuant toutes les semaines un travail de fractionné dans les côtes. C’est le meilleur moyen pour gagner en puissance et progresser au fil des séances. 

Voici un exemple de séance de fractionné type à mettre en place  : 45 minutes d'échauffement → 5 x 3  minutes à 160 pulsations par minutes avec 2 minutes de récupération entre chaque → 15 à 20 minutes de récupération

Débuter le vélo de route : bien s’équiper

Un autre conseil que l’on peut vous donner : équipez-vous correctement car rouler en extérieursignifie être dépendant de la météo ! Rouler en maillot à manches courtes sous la pluie, on vous assure que ce n’est pas une partie de plaisir. D’où l’importance d’opter pour un équipement adapté pour que vous puissiez profiter au maximum. 

Débuter le vélo de route : bien choisir son vélo de route 

Sans vélo de route, compliqué pour pratiquer on est d’accord ! Aujourd’hui, il existe une multitude de vélos de route principalement conçus en carbone et en aluminium. Le modèle aluminium est idéal pour débuter puisqu’il est en général proposé à un prix nettement moins cher que les modèles carbone ! Mais entre les roues carbones ou aluminium, le dérailleur mécanique ou électrique, la cassette, le plateau…, on ne sait plus où donner de la tête. Connaître tous les composants d’un vélo est important pour pratiquer, cela permet de prendre conscience de leur utilité.

Le vélo de route se compose de : 

• Une paire de roues : elles sont conçues en carbone ou en aluminium. On privilégie les modèles carbones pour les courses et l’aluminium pour l'entraînement. En fonction du terrain emprunté, l’épaisseur du carbone varie. Plus le terrain est plat et plus l’épaisseur sera élevée et inversement.
• Le dérailleur avant électrique ou mécanique : permet de passer les plateaux à l’avant du vélo. Le modèle électronique propose un passage de plateau plus rapide et efficace que le modèle mécanique. En revanche, le modèle mécanique est plus léger car il ne contient aucun composant électronique.
• Le dérailleur arrière électrique ou mécanique : c’est le composant qui permet de passer les vitesses au niveau de la cassette. Le modèle électrique est plus rapide que son confrère mais alourdit également le vélo et se vend beaucoup plus cher. 
• La cassette : on la considère comme la boîte à vitesses du vélo. Elle se présente sous la forme de deux chiffres “11/28” où le premier chiffre correspond au nombre de dents sur la plus petite vitesse et le deuxième chiffre au nombre de dents sur la plus grande vitesse . Pour débuter, une cassette en 11/30 est idéale sauf si vous vivez en montagne, le choix s'orienterait plutôt vers une cassette 11/32. 
• Le plateau : on le remarque facilement par ses nombreuses dents au niveau du pédalier. Il existe sous forme de mono-plateau, double plateau et triple plateau. En double, il s’écrit sous la forme “52/39” et en triple “52/39/30”. Ces chiffres correspondent au nombre de dents présentes sur chaque plateau. 
• La chaîne : elle permet la rotation de la roue arrière grâce au pédalage du cycliste.
• Les pédales : elles sont utiles pour que le cycliste puisse avoir une surface d’appuie et pédaler.
• Le guidon : élément principal qui permet de diriger le vélo.
• La selle : permet au cycliste de s’asseoir sur cette dernière.
• Les manivelles : elles sont reliées au boitier de pédalier et permettent le pédalage.

Tout vient à point à qui sait attendre ! Ne vous lancez pas directement à l’assaut des meilleurs équipements en carbone, prenez le temps de découvrir la discipline avant tout pour savoir si cela vous plaît réellement. Optez pour un vélo de route en aluminium avec des roues aluminium. En fonction de votre budget, vous trouverez votre bonheur pour un prix allant de 450 à 1 000 euros. Pour ce qui est de la transmission, privilégiez la transmission mécanique pour éviter les problèmes techniques complexes (programmation des passages de vitesses et rechargement de la batterie) et en plus, cela allégera votre vélo. 

Passons à la partie un peu plus technique : le choix de la cassette et du plateau. Pour la cassette, plus l’écart entre le petit pignon et le grand pignon est élevé, plus vous allez pouvoir mouliner. Dans l’idéal une cassette en 11/32 est optimale pour bénéficier d’une cadence élevée et une fois l'expérience acquise, vous pourrez envisager pour une cassette plus petite en 11-28 par exemple. 

En ce qui concerne le plateau, le double est à privilégier du fait de sa bonne polyvalence et de sa légèreté par rapport au triple. Un plateau en 52/39 est parfait pour découvrir la discipline, le pédalage sera très facile. Maintenant, il n’y a plus qu’à !

Débuter le vélo de route : choisir ses chaussures et ses cales 

Peu importe votre niveau, les chaussures de vélo de route sont indispensables pour pratiquer la discipline. Elles diffèrent de celles pour le VTT : elles sont beaucoup plus légères et plus fines. La chaussure de vélo de route se compose en 3 parties : une semelle rigide avec la présence d’une cale, une tige et le serrage.

• Les chaussures à scratch idéales pour débuter grâce à sa praticité, sa solidité et son prix attractif. Le seul défaut de cette chaussure est le scratch qui devient moins efficace sous la pluie.
• Les chaussures micrométriques : le serrage s’effectue via des molettes et maintient correctement votre pied même en cas de pluie. Elles sont idéales une fois le vélo et les cales automatiques appréhendés du fait qu’elles soient plus compliquées à régler sur le vélo.
• Les chaussures à lacets pour apporter un style vintage tout en offrant un gain de performance grâce à leur légèreté. Elles sont idéales si vous êtes à la recherche de vitesse. 

En ce qui concerne les cales, vous avez la possibilité d’opter pour des cales fixes ou des cales flottantes. Les cales fixes permettent d’être plus précis dans le pédalage car votre pied ne bouge pas et donc d’être plus performant. En revanche, les cales flottantes, comme son nom l’indique, permettent d’avoir du “lest” et de ne pas avoir le pied complètement bloqué. Vous pourrez bouger votre pied sur le vélo de quelques centimètres vers la gauche et la droite. Si vous avez peur de chuter au départ, les cales flottantes sont idéales, cela vous permettra d’appréhender les cales automatiques !